C’est un rêve qui se concrétisera dans 5 ans pour le bien-être des Kényans. Le sérum antivenin continue d’être amélioré au centre de recherche et d’intervention sur les morsures de serpent au Kenya (KSRIC).
Ce produit de santé très attendu viendra soulager les populations. Au Kenya, environ 700 personnes meurent chaque année des suites d’une morsure de serpent. Le sérum antivenin est une mesure de sauvetage qui empêche la mort après une morsure.
Les autorités kényanes se sont engagées pour faire baisser le taux de mortalité lié aux morsures de serpents. A leurs côtés s’emploie ces dernières années, le Centre de recherche et d’intervention sur les morsures de serpent au Kenya (KSRIC). Cette institution est financée en partie par la Liverpool School of Tropical Médicine, pour produire désormais ses propres sérums antivenin à partir de 2024.
Au Kenya les antivenins importés coûtent environ 100 dollars l’unité. L’objectif principal de la production d’antivenin au Kenya est de rendre facilement accessible le sérum en s’attaquant au facteur prix. Il devrait coûter trois fois moins cher que ceux venus de l’extérieur.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les morsures de serpents au premier niveau de la liste des maladies tropicales négligées. Elle invite tout le monde à prendre conscience de l’ampleur du problème, car plus d’un million de morsures de serpents surviennent chaque année en Afrique subsaharienne et l’on estime que les envenimations entraîneraient annuellement, 25 000 à 30 000 décès et autant d’invalidités permanentes.